Prévoyance et complémentaire santé, très forte hausse demandée et imposée par Collecteam

 

Collecteam voulait imposer une nouvelle augmentation des tarifs de près de 18% soit 135 000 € pour la complémentaire et 36 000 € pour la prévoyance (Garantie maintien de salaire), un total de 171 000 €. Une telle augmentation aurait représenté environ 115 € par agents par an.

La CGT et l’UFICT-CGT considèrent cela comme du racket : une forme d’extorsion d’argent par intimidation ou violence.

L’élu au personnel considère qu’employer le terme de racket revient à faire de la diffamation.

A vous de juger cette bataille sémantique qui porte sur une somme importante…

L’augmentation du tarif de 18% est-elle justifiée par une augmentation d’autant des jours d’arrêts, des maladies professionnelles, des maladies normales, des frais médicaux des agents du Grand Reims ?

Evidemment que non.

Il s’agit d’augmenter les provisions réalisées par Collecteam. Celles-ci créent un déficit artificiel pour nourrir les appétits voraces des actionnaires de Collecteam.

Pour obtenir une augmentation régulière de ses tarifs, Collecteam use de la menace.

La menace est la suivante : « Si vous ne payez pas, j’abandonne le contrat qui n’est pas équilibré ».

Or, ce déséquilibre est créé de toute pièce par les provisions de Collecteam ! Pas par la dégradation de l’état de santé des agents.

Et si cette cause était la 1ère, Collecteam aurait preuve d’une méconnaissance grave du marché de la santé complémentaire des agents territoriaux. Méconnaissance qui la disqualifierait en la matière.

Et Reims n’est pas seule dans ce cas. Collecteam sévit à la Ville de Paris, la Ville de Paris (Bis), à la Ville de Nantes, à la Ville de Lyon, à la Ville de Saint-Nazaire, pour ne prendre que ces exemples.

En usant de cette pression, (de ce pistolet sur la tempe qu’est le message : « augmentez ou je vous laisse en rade avec vos agents »), Collecteam organise à l’échelle nationale un système qui prend de l’argent public indûment aux employeurs territoriaux et aux agents territoriaux.

En demandant 18% d’augmentation, Collecteam a obtenu du Grand Reims 6% ce qui est encore exorbitant.

L’employeur coincé entre l’étau de Collecteam et des agents a décidé de prendre à sa charge l’intégralité de cette augmentation injustifiée et fallacieuse.

La CGT et l’UFICT ont décidé de ne pas participer à cette farce et ont refusé de prendre part au vote. En aucun cas nous ne saurions cautionner ce racket institutionnalisé. La santé n’est pas une marchandise.

A contrario, la fédération CGT des services publics, représentée notamment par le secrétaire général de l’UFICT-CGT du Grand Reims, participe à un groupe de travail avec l’ensemble des organisations syndicales nationales de la FPT et la coordination des 54 000 employeurs territoriaux.

L’objectif est de définir une position commune qui permettra d’améliorer la prise en charge de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires.

A des années lumières, de l’attitude de Collecteam qui certes améliore la santé de certains, qui ne sont autres que ces actionnaires.

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