Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics a précisé sur BFM Business que l’évolution des dépenses de fonctionnement des collectivités en 2018, en cours d’analyse, était positive. « Nous leur avions dit de ne pas augmenter de plus de 1,2%, elles sont plutôt autour de 1% », a-t-il dit.
« Quand les collectivités maîtrisent à ce point leurs dépenses de fonctionnement, ça se traduit mécaniquement par 13-14-15 000 postes en moins (…) et ce n’est pas la première année qu’elles font cela. »
« Donc vous verrez que cet objectif sera tenu mais avec une condition, une priorité essentielle pour nous, c’est le maintien de la qualité du service et le maintien de l’accès sur le territoire aux services publics », a-t-il poursuivi.
Les 157 postes gelés au sein des administrations territoriales rémoises s’inscrit dans ce mécanisme de contrainte des dépenses de fonctionnement dont les dépenses de personnels.
A contrario du secrétaire d’Etat, nous affirmons qu’avec 157 postes en moins et 4 millions en moins pour le fonctionnement des services de la Ville, il n’est pas possible de maintenir la qualité du service public.