En ce début d’année 2022, les agents découvrent les effets pervers de l’augmentation du temps de travail mise en œuvre avec zèle par l’employeur en application de la loi Dussopt.
Relèvement du seuil de déclenchement des heures supplémentaires ou complémentaires
En effet, l’augmentation du temps de travail a un impact sur le seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Pour les collègues précédemment à 35h et désormais à 39h, ce seuil est reculé de 4h par semaine ou 16h par mois.
En d’autres termes, bénéficier d’heures supplémentaires devient plus difficile à obtenir.
Rappelons qu’en 2020, le volume d’heures supplémentaires (pour les temps complets) et complémentaires (pour les temps partiels et temps non complet) était de 14 635 heures, soit une rémunération complémentaire de 200 000 euros pour les agents concernés.
38 232 heures supplémentaires et complémentaires
En 2019, avant la Covid le volume d’heures supplémentaires et complémentaires était 38 232 heures, représentant un complément de rémunération global de 530 000 euros.
Une économie amputant un complément de salaire de 530 000 euros
L’employeur va donc économiser sur cette masse salariale complémentaire qui va disparaitre pour partie.
Une perte de rémunération pour certains agents
Et pour les agents, il en résultera une perte de rémunération…
La CGT et l’UFICT-CGT demandent un état des lieux en la matière et la mise en place d’un dispositif de compensation.