La Fédération s’engage, comme elle l’a fait lors de la campagne pour l’Initiative Citoyenne Européenne pour le droit à l’eau et à l’assainissement (ICE menée en 2013 et 2014), avec de nombreuses associations pour exiger de nouveau une véritable reconnaissance de ce droit à toutes les populations.
Elle a rappelé dans son courrier en date du 1er avril 2020, adressé aux Ministres des Solidarités et de la Santé, du Travail, de la Transition écologique et solidaire et au Secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, concernant la demande de réalisation des analyses nécessaires suite à l’émergence de la maladie du Covid-19 provoqué par le virus Sars-cov-2 et la mise en place de protections nécessaires pour protéger les travailleuses et travailleurs de l’assainissement, ainsi que l’application de mesures pour la santé des populations, la salubrité publique et la défense de l’environnement, notamment de la faune et la flore face à la propagation de ce virus, que l’Etat français n’a pas signé la résolution 64/292 de l’ONU du 28 juillet 2010 prévoyant le droit à l’eau et à l’assainissement pour tous les peuples, rappelant que malheureusement dans notre pays, un nombre toujours important de citoyens n’ont pas accès à une eau suffisante en qualité, voire pour certains aucun accès à l’eau et/ou à l’assainissement, notamment les plus démunis.
Avec le coronavirus, cette situation plus que précaire d’accès à l’eau et à l’assainissement, prend des proportions inadmissibles et inacceptables. Pour près de 2,2 milliards de personnes dans le monde, il est tout simplement impossible de pouvoir exécuter le premier des gestes barrières préconisés pas OMS : se laver les mains, avec une eau propre et non souillée par les bactéries et virus.
L’Etat français est responsable de cette situation qui touche des millions de personnes en France, tant dans l’hexagone que sur les régions et départements d’Outres-mers où la situation est des plus dramatique.
La fédération exige du gouvernement des actes concrets et urgents face à cette crise exceptionnelle et dramatique et appelle une action globale pour garantir l’accès à l’eau et à l’assainissement ainsi qu’aux dispositifs d’hygiènes préconisés par l’OMS.
Cette crise sanitaire démontre la nécessité absolue que le droit à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement pour toutes et tous sur le territoire, tant métropolitain qu’ultra-marin, soit reconnu de manière pérenne par la législation de notre pays.