Lundi, une délégation de la CGT et de l’UFICT-CGT rencontré la DRH au sujet d’une quinzaine de défenses individuelles assurées par notre organisation, soit 1% de l’effectif du grand Reims.
Une quinzaine de dossiers, soit 1% de l’effectif du Grand Reims sur des sujets graves
Au menu figuraient les sujets suivants: choix du médecin du travail, CREP, contrôle de l’exécution de marchés publics, dégradation de l’état de santé de l’agent en raison des conditions de travail, entretien annuel d’évaluation, médecine du travail, mobilité interne, NBI, non renouvellement de contrat, permis de conduire, prise en charge des frais occasionnés par l’usage du véhicule personnel, refus de congés, refus de formation, reclassement, rémunération, risque de passage à l’acte sous forme de violence physique, RPS, sanction, stagiarisation, temps non complet, tentative de suicide, violence managériale…
8 directions concernées
Les directions concernées étaient les suivantes : Archéologie – urbanisme, DEA, Direction du développement économique, DSIT, Moyens généraux, Pôle Champagne Vesle, Pôle nord champenois, Voirie.
Des avancées immédiates et d’autres à venir
Nous avons obtenu des avancées immédiates sur plusieurs dossiers (formation, stagiarisation, révision de la rémunération de contractuels , prise en charge des frais occasionnés par l’usage du véhicule personnel, un suivi actif des demandes de mutation interne (ou externe) des agents suivis par la CGT et l’UFICT.
Pour plusieurs autres dossiers, la DRH reviendra vers nous rapidement.
La DRH nous précisé que la non réponse aux courriers d’agents ou de la CGT et de l’UFICT-CGT valaient refus…
La question épineuse des entretiens annuels
Nous avons demandé un rappel à l’ordre pour tous les n+1 qui ne respectent pas les délais pour les entretiens annuels d’évaluation et les CREP. Nous avons souligné que les CAP des révisions de CREP 2018 n’avaient toujours pas eu lieu.
Une demande d’audits RPS
Constatant la situation dans plusieurs directions (DSIT, Voirie) ou service (Archéologie) nous avons demandé la réitération du processus d’audit RPS qui date désormais de 5 ans.
La situation de l’archéologie
Concernant l’archéologie, nous avons demandé que le départ de la cheffe de service soit l’occasion d’y introduire les bonnes pratiques managériales, dont en 1er lieu le respect des agents et cadres. Nous avons également revendiqué l’ouverture de négociations pour que les chargés d’opérations adjoints soient rémunérés comme des chargés d’opérations lorsqu’ils sont désignés comme tels (Archéologie) à la demande du Service Régional de l’Archéologie.
Une GPEC pour les releveurs de compteurs
Un échange a eu lieu également sur la DEA et sur l’évolution du métier de releveur de compteurs qui va fortement se transformer et faire l’objet d’un processus de GPEC.
Des pratiques inacceptables sur certains pôles
Nous avons dénoncé des pratiques inacceptables observées sur certains pôles : interdiction faite à des agents d’être présent lors de la venue de la Présidente du Grand Reims, interdiction faite aux agents de contacter les différents services de la DRH, non respect des délais pour les entretiens annuels d’évaluation et les CREP, convocation pour l’entretien annuel sur le temps de pause, modification unilatérale des quotités de travail des agents à temps non complet, caporalisme managérial couvert au niveau l’encadrement supérieur.
Des agents ayants recours à des voies externes pour se défendre
Enfin, nous avons souligné que dans plus cas d’espèce les agents avaient saisi le procureur de la République, le tribunal administratif, ANTICOR (association de lutte contre la corruption), voire MEDIAPART. Que ces saisines constituaient l’aboutissement de l’absence de voix de résolution interne à des situations qui pourraient être solutionnées par l’écoute et le dialogue.
2 heures d’un dialogue constructif
La DRH a d’ailleurs fait preuve d’écoute et de dialogue constructif pendant près de 2 heures intenses.