Retraites: le faux argument de l’intégration des primes dans le calcul de la retraite

 

Selon Delevoye-Macron, le système universel intégrera les primes (tout ou partie !) dans l’assiette de cotisations, cela pour compenser la fin des 6 derniers mois.

Le système universel prévoit une multitude de compensations.

C’est bien la démonstration qu’il est inégalitaire, puisqu’il y aura besoin de compenser.

On passera donc de droits acquis à des compensations, c’est à dire des variables d’ajustement, soumises aux aléas économiques et décisions politiques.

Selon La Gazette des Communes (11 décembre), « une première piste consiste à intégrer progressivement les primes par tranches (10% des primes, puis 20%, 30% etc, avec application du taux de cotisation applicable au traitement indiciaire brut).

Deuxième scénario : appliquer un taux spécifique aux primes. Enfin, il pourrait s’agir de l’application d’un taux moyen à toute la rémunération ».

Avec le RIFSEEP, les primes sont réparties entre une part fixe et une part variable. Comment cela sera-t-il géré pour le calcul de la retraite ?

Encore faut-il avoir des primes.

Dans la FPT de très nombreux agents n’ont pas de régime indemnitaire.

Alors que les carrières sont les mêmes pour tous les agents avec ou sans prime, l’intégration des primes dans le calcul de l’assiette s’annonce déjà comme une monstrueuse cacophonie.

Qu’ils commencent déjà par dégeler le point d’indice et rattraper la baisse du pouvoir d’achat depuis 2000 !

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