Le répertoire des métiers définit la fonction de journaliste territorial comme un cadre A ou B de la filière administrative. Le site Emploipublic précise que « ce professionnel de la communication rédige, met en forme et prépare la diffusion d’informations recueillies auprès de l’institution notamment. Recrutement après concours ou sous contrat ».
Quelle ne fut donc pas notre surprise en découvrant une annonce publiée sur un réseau social pour recruter des autoentrepreneurs chargés d’écrire des articles pour Reims Attractive et Grand Reims Magazine.
Sur des sujets qui sont ceux des compétences de la Ville et de la Communauté urbaine : économie, sport, culture, voirie, éducation, eau, assainissement, déchet et propreté, petite enfance, solidarité, santé, social écologie urbaine, sécurité, transport, etc…
Il s’agit d’un emploi territorial consacré par le répertoire des métiers. Vu le nombre de sujets traités et la récurrence des publications, il y a là de quoi créer plusieurs postes de journaliste territorial. Créations que nous exigeons sans délai.
Qui plus est, nous ne pouvons accepter de voir des emplois territoriaux UBERISES c’est-à-dire précarisés.
70% des français estiment à juste titre que l’ubérisation des emplois (recours à travailleurs sous forme d’auto entrepreneurs en lieu et place de salariés) est synonyme de précarité et pour 66% de destruction de secteurs professionnels.
S’agit-il d’une initiative individuelle maladroite d’un cadre que de publier une telle annonce sur un réseau social ?
Ou s’agit-il de la nouvelle politique de recrutement ?