Le recours à des auto-entrepreneurs, conséquence d’une pression organisationnelle

 

 

Le 6 novembre nous interpelions la DRH au sujet du recours à autoentrepreneurs par le Grand Reims sur des missions correspondant à un emploi inscrit au référentiel des métiers territoriaux du CNFPT.

La DRH nous indiquait ne pas être au courant à notre question « est-ce là, la nouvelle politique de recrutement du Grand Reims ? ».

Nous publions à la suite l’article suivant : Grand Reims, UBERISATION de missions inscrites au répertoire des métiers du CNFPT par le recrutement d’autoentrepreneurs sur un réseau social

Celui-ci se terminait sur cette interrogation brutale : « S’agit-il d’une initiative individuelle maladroite d’un cadre que de publier une telle annonce sur un réseau social ? Ou s’agit-il de la nouvelle politique de recrutement ? ».

Cet article nous a conduit à une discussion avec le cadre et collègue concerné.

La conclusion de cet échange est la suivante : le recours à des autoentrepreneurs apparait comme la conséquence directe d’une pression organisationnelle sur l’encadrement.

Elle traduit une inadéquation entre les objectifs et les moyens.

Elle démontre également la volonté de bien faire de collègues attachés à leurs missions. Mais qui pour ce faire sont contraints par l’organisation à recourir à des biais.

C’est pour combattre de telles situation que l’UFICT – CGT a notamment été créée en regroupant des cadres A, B et agents de maitrise tous confrontés à de telles contradictions entre objectifs et moyens.

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