8 février 1962-8 février 2020 Pour la reconnaissance du crime d’état à Charonne !

 

L ’extrême droite, la droite, les ultras de “l’Algérie française“ poursuivent leurs actions de réhabilitation de ceux qui ont été condamnés par la justice.

Des stèles et monuments sont érigés à leur gloire. Certains ont été réintégrés et distingués dans l’armée. Tel l’officier félon Hélie Denoix de Saint-Marc qui participa au putsch d’Alger en avril 1961, (avec les ex-généraux Salan, Zeller, Jouhaud, Challe) et dont la nièce vient d’être promue à la distinction de commandeur de la Légion d’honneur : Un relent de nostalgie de la colonisation ! Les ultras de l’Algérie françaises et de l’extrême droite de Le Pen s’opposaient au droit à l’indépendance de l’Algérie.

En janvier 1961 ils créèrent l’OAS (Organisation Armée Secrète) qui fit des milliers de victimes en France et en Algérie. Ils voulaient mettre fin au gouvernement de la France et instaurer un gouvernement d’ultra-droite dans notre pays. L’opposition grandissante à la guerre d’Algérie s’exprimait par de nombreuses manifestations qui étaient réprimées par l’État.

Deux ont particulièrement marqué cette période, celle des Algériens le 17 octobre 1961 et celle du 8 février 1962. Le Président de la République refuse toujours de reconnaître les crimes d’état commis pendant la guerre d’Algérie.

Il aura fallu 62 ans pour que soit reconnue la responsabilité de l’État dans l’assassinat sous la torture du mathématicien communiste Maurice Audin par des responsables de l’armée française. Le crime d’état doit être reconnu pour les neuf morts du métro “ Charonne“. [….]

 

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