Les cadres et la charge mentale

 

Le constat : le boulot s’immisce partout dans notre vie privée. 95% des cadres pensent à leur travail le soir à la maison (60% « souvent »), 94% le week-end, 62% en faisant du sport, 20% en faisant l’amour.

La cause : les cadres vivent le « syndrome du vase qui déborde ». 81% des cadres affirment avoir globalement plus de choses à faire qu’avant, 74% recevoir trop de messages électroniques, 77% avoir « trop de tâches à gérer en même temps ». Au hit-parade des plus pénibles : la gestion des mails et la fréquence des réunions (63%), ainsi que la gestion des notes de frais (41%).

Les conséquences : cette charge mentale professionnelle est dangereuse pour la vie personnelle, familiale et conjugale (voire la santé) des cadres. Ceux qui pensent très souvent au travail en rentrant chez eux sont 75% à éprouver « souvent » des problèmes de sommeil, 57% à connaître des tensions dans leur couple du fait de leur travail tandis que 73% « souvent » des difficultés à concilier vie pro et vie perso.

Le fléau de la charge mentale professionnelle est universel : les provinciaux sont autant touchés que les Parisiens (60% pensent « souvent » au travail le soir contre 59% à Paris), et le sujet concerne presqu’autant les hommes (58%) que les femmes (64%).

IFOP / Mooncard – Analyse complète – 2019-11-13
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