25 ans de combat pour l’INET et la formation professionnelle des cadres supérieurs des collectivités locales.
Il y a 25 ans, le CNFPT décidait d’installer à Strasbourg l’Institut en charge de la formation professionnelle des cadres supérieurs des collectivités locales : la scolarité des élèves administrateurs territoriaux bien sûr, mais aussi la formation initiale de nombreux cadres emplois : médecins territoriaux, vétérinaires territoriaux, pharmaciens territoriaux, ingénieurs en chef, conservateurs territoriaux des bibliothèques et du patrimoine…
Mais aussi la formation continue des cadres supérieurs, notamment à travers plusieurs cycles : Cycle Supérieur de Management, Cycle Direction Générale, Cycle Inter institutions de service public.
Ces 25 années ont été 25 années de combat pour défendre l’Institut National des Études Territoriales comme un Institut, partie intégrante du CNFPT.
L’INET a dû faire face à des tentatives répétées d’absorption, et plus spécifiquement de la formation des élèves administrateurs territoriaux, par l’ENA. L’absorption de l’INET par l’ENA, c’est la volonté de modeler la formation des cadres supérieurs de la fonction publique territoriale sur le modèle de celui des Énarques. C’est la négation des spécificités de l’encadrement supérieur des collectivités locales : son attachement à la démocratie locale et au service public local.
Mais l’INET a aussi dû faire face à des tentatives d’autonomisation portée par certains lobbys corporatistes. L’autonomie de l’INET, c’est la rupture entre les plus hauts grades de la fonction publique et le reste des agents des collectivités locales. C’est casser les liens entre cadres intermédiaires et cadres supérieurs faisant prévaloir une logique de caste. C’est supprimer le rôle d’ascenseur social que joue le CNFPT pour les cadres des collectivités locales. Fusionner l’INET avec l’ENA ou autonomiser l’INET de l’ensemble du CNFPT : c’est un coup porté à l’ensemble de la Fonction publique territoriale.
PLUS QUE JAMAIS, LA CGT ET SON UFICT combattent pour que “les meilleurs éléments de la jeunesse se sentent attirés par les carrières de la fonction publique” dans les collectivités locales et que la jeunesse — quelle que soit son origine sociale — puisse exercer les plus hautes responsabilités pour défendre et promouvoir le service public local.
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