Dans le conflit qui les opposent à la ville et au Grand Belfort, les syndicats préparent une action en justice. Près de 200 agents se sont rassemblés ce jeudi devant la mairie avant de défiler dans les rues pour protester contre la suppression du COS et de certains acquis sociaux.
A Belfort, une partie des agents de la ville et du Grand Belfort ont mené une nouvelle action ce jeudi matin : une quarantaine d’entre eux a bloqué le centre technique municipal de la rue des carrières, entre 4h et 6h, empêchant notamment les camions poubelles et balayeuses de sortir.
Nouvelle assemblée générale
Dans la foulée, un petit déjeuner militant suivi d’une Assemblée générale ont été organisés sur la place d’Armes, à Belfort, devant la mairie, à l’appel des syndicats CGT et CFDT. Entre 150 et 200 agents se sont mobilisés. Ils protestent toujours contre le changement de leur CE et la disparition de jours de congés au 1er janvier. Ils ont ensuite défilé dans les rues à coups de klaxon.
La disparition du Comité des œuvres sociales (COS), l’équivalent du CE des agents, a été actée la semaine dernière lors d’un vote en conseil communautaire et municipal, ainsi que la suppression de plusieurs acquis sociaux pour les 1.400 agents.
Les syndicats ont des propositions à faire à Damien Meslot
Dans un courrier en préparation, les syndicats demandent à être à nouveau reçus par Damien Meslot pour lui faire des propositions : passer la prime de fin d’année (qui sera mensualisée dès l’année prochaine) de 1.300 à 1.500 euros nets par an, conserver la commission « vacances » et la commission « fêtes et loisirs » du COS, le Comité des Œuvres sociales qui doit disparaître au profit du CNAS, Comité National de l’Action Sociale. Et enfin offrir la possibilité aux cinq salariés du COS dont le poste sera supprimé d’être reclassé dans d’autres services de la ville ou du Grand Belfort, si ces derniers le souhaitent.