La carte Happiz est en soit une bonne idée puisqu’elle constitue une forme de salaire différé destiné à prendre en charge des dépenses médicales ou paramédicales.
Théoriquement 452 professionnels de santé l’acceptent à Reims.
Pourtant aujourd’hui, le nombre d’agents rencontrant des difficultés pour l’utiliser croit.
Pharmacies qui ne prennent pas la carte ou dysfonctionnements du terminal de paiement de l’établissement ont été recensés.
Le Comité d’Action Social a publié un communiqué à ce sujet :
Y-a-t-il une désaffiliation sérieuse des professionnel de santé du réseau Happiz en raison du coût supporté ?
Où les problèmes rencontrés par des collègues renvoient-il à un choix de notre employeur ?
En effet, on peut lire sur le site Happiz que le réseau d’acceptation de la carte Happiz dépend du contrat choisi par l’employeur qui les attribue.
Par ce choix, l’employeur peut donc restreindre l’usage de la carte Happiz et le niveau de consommation du montant dont elle est créditée ?
Est-ce le cas ?
Pour le savoir, il faudrait une transparence complète en la matière autour des questions suivantes :
Quel est le montant total affecté à la carte Happiz ?
Quel est le montant utilisé par les bénéficiaires ?
Que devient le solde non utilisé ?
Quel est le nombre de professionnels de santé ayant accepté la carte Happiz ?
Pour rappel, les sommes en jeu n’appartiennent pas à l’employeur.
Elles constituent une forme de salaire différé sur lequel nous avons notre mot à dire.
Rappelons que Happiz est un produit de Natixis Intertitres, filiale de Natixis, banque de financement, de gestion et de services financiers du Groupe BPCE, 2e acteur bancaire en France. Groupe fortement touché par la crise des Subprimes et par le scandale Madoff. 14 salariés de l’entreprise perçoivent une rémunération supérieure au million d’euros.