L’augmentation de la valeur faciale des titres restaurant est une bonne chose.
En effet, elle contribuera à une augmentation, malheureusement trop modeste, du pouvoir d’achats des agents et cadres du Grand Reims.
Avec cette nouvelle valeur faciale, c’est 176 € de plus qu’il sera possible d’acheter.
Pour un agent bénéficiant du maximum de titres restaurant, la participation de l’employeur passe de 686,40 € à 792 €, soit 105.6 € de plus.
Dans le même temps, la participation de l’agent passe de 457,60 € à 528 €, soit 70.4 € de plus.
L’accroissement réel du pouvoir d’achat des agents ne sera donc que 105.6 € de plus.
Ce n’est négligeable au regard du fait que sont gelés la valeur du point d’indice, les promotions et les avancements de grade.
Ce n’est pas négligeable au regard du fait que certains de nos collègues sont contraints de bénéficier de bons alimentaires par ce que leur salaire n’est pas suffisant ; voire de se rendre à l’épicerie sociale.
D’ailleurs, la note de présentation de l’augmentation de la valeur faciale renvoie à l’action sociale du Grand Reims en direction de son personnel.
Les titres restaurant un outil de management ? Non un acquis social auquel la CGT a contribué
Par contre nous contestons, comme cela est indiqué que l’attribution de titres restaurants constitue un outil de management et de gestion des ressources humaines.
Il convient de rappeler qu’il s’agit là d’un acquis social obtenu par la lutte des agents et de leurs organisations, dont la CGT.
Chaque augmentation de la participation de l’employeur s’inscrit donc dans ce contexte.
Les bénéficiaires des titres restaurants au Grand Reims sont :
Dès leur nomination :
– les agents titulaires et stagiaires,
-les agents contractuels de droit public mensualises, a l’exception des agents recrutes sur le fondement des articles 3 et 3-1 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984,
– les agents de droit privé
A compter de 3 mois d’activité régulière :
– aux agents contractuels de droit public recrutes sur le fondement des articles 3 et 3-1 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984,
Les agents en activité ayant un temps de travail mensualise au moins égal au mi-temps et dont le repas est compris dans l’horaire de travail journalier.