Le harcèlement au travail n’est pas anodin pour la santé. En France, le harcèlement au travail est heureusement en recul ces dernières années.
Plus les épisodes d’intimidation sont fréquents, plus le risque est élevé
Comme disent les médecins, les effets sont « dose dépendants ». C’est à dire que plus les faits de harcèlement ou de violence sont nombreux dans un temps donné, plus le risque est élevé. Comparativement à des personnes qui ne sont pas concernées par le harcèlement moral, celles qui ont déclaré être victimes tous les jours au cours des douze derniers mois ont un risque de maladie cardiovasculaire supérieur de 120%. Il ne faut donc pas laisser les problèmes s’installer. Leurs conséquences ne vont que s’aggraver avec le temps.
Pourtant, les situations de harcèlement sont moins fréquentes en France. La dernière photographie fournie par l’Insee et par le ministère du Travail, qui a environ un an, montre que les relations s’apaisent depuis environ quatre ans, après avoir connu un pic vers 2013, même si le harcèlement continue de toucher les plus précaires, les intérimaires et ceux qui travaillent en temps partiel subi.