Olivier Dussopt avait écarté la piste de la suppression des «congés spéciaux » : trop compliquée, trop sensible, trop liée à des considérations historiques, traditionnelles ou religieuses locales.
Le 21 novembre, Emmanuel Macron a pourtant ironisé : « Il faut qu’on puisse arrêter le jour du maire, du président, de la femme du président, du cousin du président ! « .
Or, à son tour, Olivier Dussopt s’en est pris devant le CSFPT, le 29 novembre 2018, à différents acquis en termes de temps de travail.
Il vise particulièrement les régimes dérogatoires antérieurs à 1981, comme c’est le cas à la Ville et au Grand Reims. Et surtout les autorisations spéciales d’absences familiales, ainsi que les congés ancienneté.
Il a souligné que désormais les débats d’orientations budgétaires des collectivités et EPCI doivent désormais un rapport sur la durée effective du temps de travail.
Et que toute règle locale (ASA familiales, jour du maire, jours d’ancienneté) contrevenant aux 1607 heures annuelles devrait disparaitre.
Rappelons aussi que les accords sur le temps de travail sont essentiellement des compensations à l’impossibilité financière des collectivités de rémunérer correctement et permettre l’attractivité de leurs postes. L’engagement des fonctionnaires n’est plus à démontrer. Il n’y a donc pas lieu, sauf dans une logique de productivité capitaliste, d’aligner toutes les collectivités sur 1607 heures.
La réponse aux besoins criants des territoires et des collectivités doit