Dans Marne Ouvrière du 30 novembre 2018, l’Union départementale CGT de la Marne rappelle la nécessité de lutter contre l’extrême droite.
L’UD CGT 51 souligne que là où depuis plusieurs années, la population subit les conséquences de la politique d’austérité, le racisme, la xénophobie, la haine et le rejet s’installent progressivement au point que les travailleurs eux adhèrent idéologiquement.
La colère des gilets jaunes qui est justifiée montre à quel point le risque est grand de voir ressurgir le monstre du fascisme, souligne encore l’UD.
Comme l’a affirmé Philippe Martinez il n’est pas question pour nous de manifester aux cotés de celles et ceux qui portent ces idées nauséabondes.
Samedi 8 décembre 2018, l’un des gilets jaunes rémois ayant pris la parole place royale était un collègue dont nous avions dénoncé la présence aux cotés de Marine Lepen lors de sa venue à Reims en mai 2017.
Nous avions écrit ceci à l’époque: http://www.ufict-reimsmetropole.fr/2017/05/venue-de-marine-lepen-a-reims-plusieurs-centaines-de-contre-manifestants.html
Pour notre part, nous invitons tous les travailleurs, retraités, étudiants et lycéens prêts à lutter, à venir le 14 décembre à 10h à la maison des syndicats pour un rassemblement le plus large, mais sans facho.
Sur RMC Marine Le Pen a réaffirmé être contre la hausse du SMIC, une des principales revendications des gilets jaunes
Alors que les gilets jaunes se mobilisent essentiellement sur la question du pouvoir d’achat, comme en témoignent les revendications des gilets jaunes, Marine Le Pen (vidéo à 2min30) a réaffirmé un des éléments centraux de son programme : le refus de la hausse du SMIC – que touche pourtant les plus précaires des travailleurs. Marine le Pen se met ainsi en porte-à-faux avec l’une des revendications centrales formulées par le mouvement, l’ »augmentation du smic à 1 300 euros net », réaffirmant une nouvelle fois que son « soutien » aux gilets jaunes n’est qu’une manière opportuniste de surfer sur la colère sociale en vue des prochaines élections européennes.