La CGT, première organisation syndicale en France, représente l’ensemble des catégories de salariés : employés, ouvriers, cadres, techniciens et ingénieurs.
Elle défend l’égalité des droits des agents quelle que soit leur catégorie.
Les cadres sont soumis à une pression particulière de leur hiérarchie qui veut en faire les relais dociles de leur politique.
La CGT défend la liberté pour les cadres de se syndiquer, de défendre leurs opinions, leurs droits, de se présenter aux élections professionnelles.
Le syndicat CGT du CNFPT a été informé de la décision du président du CNFPT, François DELUGA, d’engager à la mi-septembre 2018 une procédure disciplinaire contre deux cadres, membres du syndicat CGT du CNFPT, Pascal POTIER et Isabelle BELOTTI, tous deux directeurs territoriaux, dont l’un d’entre eux, Isabelle BELOTTI vient d’accomplir un mandat combatif dans la catégorie supérieure des CAP A.
Cette procédure disciplinaire repose sur un dossier qui date de plus de 6 mois, en mars 2018, établi par leur supérieur hiérarchique parti à la retraite en juin dernier.
Il est leur est reproché, sur la base de faits anecdotiques (« ne pas dire bonjour à ses responsables hiérarchique« , « ne pas avoir informé la hiérarchie d’un déplacement professionnel… ») un manquement à l’obligation d’obéissance à la hiérarchie et de porter atteinte à l’image du CNFPT.
De qui se moque-t-on?
Il s’agit en fait d’attaquer le syndicat CGT du CNFPT pour l’empêcher de défendre et représenter toutes les catégories d’agents.
Il s’agit en fait d’attaquer le syndicat CGT du CNFPT pour l’empêcher de monter des listes dans toutes les groupes de la CAP.
L’autorité territoriale prétend qu’ils ont refusé de servir. En fait, le président du CNFPT attaque nos deux camarades car ils ont refusé d’être serviles.
Le syndicat CGT du CNFPT demande l’abandon immédiat de la procédure disciplinaire contre Pascal POTIER et Isabelle BELOTTI.
La CGT et l’UFICT-CGT du Grand s’associent à cette requête légitime et apportent leur soutien à nos camarades gravement attaqués.