Le comité technique du 17 septembre aura à traiter de deux projets d’ouverture dominicale de la médiathèque communautaire de Courlandon.
Lire la note de présentation :Médiathèque de Courlandon -Evolution des horaires
Avant d’aller plus loin, la CGT et l’UFICT CGT redisent leur attachement au repos dominical face aux attaques répétées en la matière.
Le rapport Orsenna (2018) commandé par Emmanuel Macron en est un exemple frappant notamment en ce qui concerne la lecture publique (médiathèques et bibliothèques).
Une ouverture exceptionnelle dominicale acceptable sur le principe, le 14 octobre 2018
Le 1er des 2 projets est donc constitué par une ouverture exceptionnelle dominicale acceptable, le 14 octobre 2018.
La médiathèque ici s’inscrit depuis 2014 dans la thématique « bibliothèque 3ème lieu », c’est-à-dire, une bibliothèque où l’on peut tisser du lien social et participer à des actions que d’ordinaire, on ne peut pas faire dans une bibliothèque. Un concert, en l’espèce qui rentre parfaitement dans cette thématique.
Le tout dans un cadre de proximité et d’égalité d’accès. Deux éléments auxquels la CGT et l’UFICT sont attachés.
Une ouverture systématique 10 dimanches par an, inacceptable
Le second projet renvoie à une ouverture de 10 dimanches par an consacrée aux animations, en journée. (Stand à la brocante du village, organisation de salon, …)
Si nous sommes d’accords sur la fonction sociale d’une médiathèque, doit-on pour autant ouvrir la bibliothèque le dimanche pour remplacer les lieux d’accueil qui sont fermés ?
D’autant qu’une telle ouverture porterait atteinte à l’équilibre à préserver entre vie professionnelle, familiale et sociale, autour de ce jour de congé commun à tous (et gagné de haute lutte il y a plus de 100 ans).
Il ne s’agit pas là d’un manque de conscience professionnelle, ni d’une volonté d’entraver le développement d’une offre culturelle diversifiée, ou encore la proximité du service public, sa continuité ou son accessibilité
Non, il s’agit de faire respecter un principe fondateur du monde de travail et de la société : le repos dominical.
Une absence de précision sur les moyens humains qui conduit à refuser en bloc les deux projets
La note de présentation des projets n’apporte qu’une seule et unique : Deux agents seront présents lors des ouvertures du dimanche. Cette précision est insuffisante.
Elle engendre une première série de questions : S’agit-il d’agents titulaires ou vacataires ? Sont-ils à sur des postes à temps complets ? A quelle filière appartiennent ? Vont-ils travailler dans la médiathèque ou dans la rue (brocante) ?
Au demeurant, le travail le dimanche : même s’il est mis, ici en place dans un objectif d’intérêt général (service public, proximité, égalité, continuité), le travail du dimanche n’est pas une journée de travail ordinaire.
L’imprécision du projet en matière RH conduit donc à de nouvelles interrogations ?
Les agents concernés ne méritent-t-il pas une rémunération et des compensations à la hauteur des contraintes imposées. Il serait profondément injuste d’obliger ces agents à travailler le dimanche et à désorganiser leur vie personnelle et familiale sans véritables contreparties. Nous revendiquons donc une reconnaissance pécuniaire ainsi que des récupérations horaires en adéquation avec la mise en place de ces nouvelles sujétions.
Ce en cas d’ouverture dominicale (que nous ne souhaitons pas). D’ailleurs, celle-ci est-elle véritablement nécessaire ?
Une ouverture le samedi bien plus pertinente
La médiathèque de Courlandon est ouverte le Mardi : 16 h 40 – 19 h et le Mercredi : 14 h – 18 h http://ptfav.fr/domaines-d-actions/Mediatheque-Intercommunale-de
Pourquoi pas une extension saturnale (le samedi) des horaires d’ouverture ?