Chaque mercredi et vendredi, il y a foule aux permanences du CAS pour bénéficier des prestations que délivre cette association dont le financement essentiel n’est autre qu’une part de notre traitement (salaire).
Les prestations du CAS constituent ainsi une forme de salaire différé correspondant à une obligation s’imposant à notre employeur territorial: l’action sociale en direction du personnel.
Cette part de notre salaire est administrée dans le cadre d’une auto-gestion par les agents eux-même, le Comité d’action sociale.
L’élection (même partielle) de ce Comité composée de collègues qui ne ménagent pas leur peine devrait donc mobiliser les foules.
Nous pouvons pas dire qu’il en fut ainsi le 21 juin 2018.
Seuls 464 votants ont été enregistrés… quand les administrations territoriales rémoises (Ville, Grand Reims, CCAS et Crédit municipal) dépassent les 3500 fonctionnaires et contractuels.
Pire, ces 464 votants ont pour une bonne part voté nul ou blanc ou voté pour un ou deux candidats seulement.
Les scores individuels des 3 candidats en attestent.
Ils vont de 318 à 335 et 336 voix sur 464 votants…
Ils atteignent donc péniblement plus de 10% du corps électoral (pour rappel 500 agents et cadres du Grand Reims ne relèvent pas du CAS, ce qui apparaît comme un véritable sujet).
Lors d’élections précédentes, avec de tels résultats, aucun d’entre eux n’aurait été élu.
Lors des élections précédentes, il n’y avait pas seulement 3 candidats pour 3 postes, mais bien plus…
Cette désaffection ne date pourtant pas d’hier.
Déjà, le 15 mai 2018, seuls 70 personnes (dont des retraités et des élus) avaient participé à l’AG du CAS, soit un taux de participation de 2.33%. Cf la photo…
Cette situation globale pose de nombreuses questions et interroge notamment celles de la démocratie sociale et de la légitimité des 3 nouveaux élus du CAS.
L’UFICT réaffirme que le CAS constitue un bien commun appartenant à l’ensemble des 3500 agents et cadres des administrations territoriales rémoises.
Un bien fort utile et qu’il convient de défendre, moderniser et dépoussiérer en renforçant la participation de celles et ceux qui par un prélèvement sur leur salaire financent le CAS !