Soutien à Brahima Tounkara

 

 

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Brahima a 36 ans, est malien et arrivé en France en 2011 pour fuir la situation économique de son pays. Il est père de deux filles âgées de 11 et 12 ans.

Pour arriver en France, il est passé par la Syrie dans des conditions extrêmement difficiles engendrant encore aujourd’hui un traumatisme psychique. C’est extrêmement violent et difficilement supportable à entendre. C’est la raison pour laquelle encore aujourd’hui il est suivi par un médecin Psychiatre.

Son état de santé nécessitant des soins, en 2016, il obtient un titre de séjour de la Préfecture de la Marne au motif que les soins dont il a besoin ne peuvent être dispensés au Mali.

À partir de 2016, Il travaille pour des sociétés d’intérim d’arrache-pied jusqu’à 190 heures par mois comme préparateur de commande ou dans le bâtiment jusque fin janvier 2020. Ses revenus lui ont permis jusqu’à cette date de payer son loyer à Reims et toutes ses charges. Il a toujours honoré ces paiements sans aucune faille y compris ses charges fiscales. (Revenus, taxe d’habitation)

Le 6 février 2020, puisqu’il a demandé la prolongation de son titre de séjour en justifiant de toutes ses années de travail, de son état de santé etc., juste avant la première phase de confinement il s’est vu notifier un refus.

Le recours au tribunal administratif a été fait aussitôt, en vain, c’est pourquoi actuellement ce recours est en cours d’appel. Manifestement, il n’a pas été pris en considération la circulaire Walls qui prévoit la régularisation des travailleurs sans papier par le travail.

Cette décision est lourde de conséquences pour lui. En effet, depuis plus d’un an maintenant, ses dettes s’accumulent car  il ne peut plus payer ses loyers, ses impôts car cet homme si courageux ne peut pas travailler sans titre de séjour.

On peut ne considérer que son professionnalisme car il est sollicité presque tous les jours par les sociétés d’Intérim.

La CGT Marnaise a interpellé à plusieurs reprises le Préfet de la Marne, le Sous-Préfet de Reims et le cabinet du Premier Ministre sans résultats. Le  pire étant de n’obtenir aucune réponse.

Le désarroi de Brahima est grand parce qu’il ne demande qu’à travailler, payer ses charges et tout simplement vivre dans la dignité.

Pour garder un minimum (électricité et téléphone), il récupère des objets dans les poubelles rémoises pour les revendre quelques euros. Qu’en est-il de l’application fait-on de la déclaration des droits de l’homme ?

Pour ne pas rester inactif, il est bénévole au secours populaire.

Pour se nourrir, la Mairie de Reims lui a octroyé l’accès à l’épicerie solidaire. Un adjoint au Maire de Reims est également intervenu à la Préfecture de la Marne en vain également.

Brahima est donc dans une impasse qui n’est plus tenable à la fois sur le plan humain et social.

Nous demandons pour lui l’obtention d’un titre de séjour lui permettant à nouveau de travailler et tout simplement de vivre normalement.

Nous soutenons Brahima.

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