Phare de Verzenay, bilan de la modification des horaires et questions CGT – UFICT CGT, et accessoirement camping Val de Vesle

 

Dans sa présentation, la directrice du phare a indiqué que « les agents voulaient l’annualisation » et qu’il n’y avait pas de souci en basse saison pour les horaires de fermeture en raison de la faible luminosité poussant les usagers à partir de bonne heure.

La position et les questions de la CGT et de l’UFICT-CGT

Au regard de la note, la CGT et l’UFICT-CGT observent 3 éléments positifs : La satisfaction des usagers et l’augmentation de la fréquentation de près de 9%, donc de recettes pour le service public.

La CGT et l’UFICT-CGT a souligné que les agents du phare à qui nous avons présenté la note ont évoqué plusieurs problématiques :

  • L’amplitude horaire entre une prise de poste à 9h30 et des vernissages qui finissent à 22h, soit une amplitude de 12h30.
  • La difficulté de prendre la pause méridienne de manière quasi quotidienne en haute saison. Les agents s’interrogent sur la durée de cette pause méridienne. Il leur aurait été indiqué par leur hiérarchie que la DRH considérait que la pause méridienne était au maximum d’une heure et que cela était non négociable.
  • La question du ménage, celui étant assuré quotidiennement pour partie et totalement le week-end par les agents d’accueil, alors que ces taches ne relèvent pas de leurs missions
  • Le sujet des heures supplémentaires 2019 : seront-elles payées ou récupérées ?

Dans l’une de nos questions, nous abordons également :

  • Le sujet du droit à la formation
  • L’absence de maintenance et d’entretien de certaines scénographies
  • Le devenir du mode de gestion du Phare

Réponses de l’employeur

Les heures supplémentaires : « Sur 2019, 50 heures supplémentaires en basse saison par agent statutaire ont été décomptées. Elles seront payées de manière exceptionnelle cette année. En 2020, compte-tenu de l’annualisation, il n’y aura pas d’HS », la directrice du phare.

La formation : « Nous avons pu répondre à 3 demandes d’agents statutaires. Nous n’avons pas pu répondre à d’autres demandes qui seront reportées en 2020. Ce par rapport au nombre d’agents présents sur le site », la directrice du phare.

La CGT et l’UFICT-CGT ont demandé alors : « Comment allez-vous faire pour respecter le droit à la formation avec les mêmes effectifs en 2020 ? »

L’élu au personnel a alors précisé ceci : « C’est le principe de la continuité du service public qui prévaut. Il s’agit d’une petite équipe. Tous ne peuvent pas partir en formation. Il faut un étalement sur 2 à 3 ans. Il appartient de faire à la hiérarchie de concilier les différents principes ».

Pour la CGT et l’UFICT-CGT, il ne s’agit absolument pas de faire partir tout le monde en même temps en formation, mais d’organiser sur toute l’année les formations qui constituent un droit des agents. Pour rappel, nous payons une cotisation de 0,9% sur notre salaire. Quant au service public, c’est bien la CGT et l’UFICT CGT qui le défendent et non l’employeur qui n’entretient pas les collections et qui a un projet de privatisation du phare. Il est qui plus est possible de conjuguer continuité du service public et formation : en programmant ces dernières et e prévoyant des remplacements. Est-il possible d’assurer un service public avec seulement 4 postes Equivalents Temps Plein (ETP) ?

Scénographie : « il existe des difficultés du fait que les dernières modifications ont été réalisées en 2009. Le matériel a vieilli. Il y a une étude en cours. Le projet sera présenté en 2020 », la directrice du phare.

La CGT et l’UFICT-CGT s’interrogent. Pourquoi les scénographies ne sont-elles pas entretenues, notamment sur le plan électrique au point de devoir fermer certaines salles ? Quant au projet (cf. le comité de pilotage du 1er juillet) nous le connaissons sur un point que nous refusons : confier au privé (en DSP) la gestion et l’exploitation du phare, donc le personnel. Est-ce cela la continuité du service public évoqué par l’élu ?

Nettoyage : « L’agent d’entretien est en poste du lundi au vendredi. Il est préférable qu’elles (les agents d’accueil) n’entretiennent pas les sanitaires. Un devis a été demandé pour résoudre ce problème. Il est de 1800 € TTC.

Camping Val de Vesle : Tant l’élu au personnel qu’un élu du Pôle concerné ont affirmé qu’il n’y avait pas de volonté d’aller dans un sens ou un autre. Ce faisant, ils méconnaissent les conclusions d’une étude réalisée par un consultant extérieur.

Amplitude horaire : Nous n’avons pas été compris. Pourtant nous avons été clairs. Les agents du phare travaillent parfois dans le cadre d’une amplitude horaire de 12h30 ce qui déroge à l’état du droit positif. Dans la FPT, La durée quotidienne de travail ne peut pas dépasser 10 heures. L’amplitude maximale de la journée de travail, c’est-à-dire la durée maximale de la journée de travail, temps de pause inclus, est fixée à 12 heures. L’agent bénéficie d’un repos minimum quotidien de 11 heures. En l’absence de réponse assurant le respect du droit, nous saisirons la DRH et le CSHCT.

Plus globalement, nous appelons les agents du Grand Reims et les usagers du Phare à défendre le maintien de celui-ci dans la sphère du service public et pour l’obtention de moyens financiers suffisants pour le faire vivre.

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