Renouvellement de la délégation de service public de l’aéroport Reims Prunay, ou comment gaver les actionnaires

 

La CGT considère que toute activité relevant de l’intérêt générale relève du champ du service public.

La seule forme juridique pertinente est donc la régie directe.

En effet, les autres modalités (PPP, concessions) se traduisent par l’introduction d’un opérateur qui ne poursuit la satisfaction de l’intérêt générale, mais la réalisation d’un objectif économique et financier particulier, c’est-à-dire un but lucratif.

L’actuel gestionnaire est d’ailleurs la société EDEIS qui a fait mains basse sur 19 aéroports. C’est 400 emplois qui devraient relever de la FPT. Son objectif n’est pas de développer le service public mais de gérer 40 aéroports d’ici à 5 ans pour faire croitre d’autant la rémunération de ses actionnaires.

En effet, Edeis est une structure créée par la société de participations Impact Holding, et le fonds d’investissements Ciclad.

La CGT est donc opposée à tout recours de cette nature. Elle revendique l’exploitation en régie directe de l’aéroport Reims – Prunay, seul équipement de ce type sur le territoire du Grand Reims.

Est-ce utopique ?

Le 1er avril 2018, la commune de Salon-Eyguières a repris la gestion de son aérodrome en régie directe. Il accueille 175 aéronefs basés, 1200 utilisateurs permanents sur ses 200 hectares…

Nous pouvons aussi citer celui de Chambéry-Challes les Eaux et d’autres encore ;

Tous recensés par l’observatoire national de la décentralisation dont être membre la Faculté de droit de l’Université de Reims. https://crdt.univ-reims.fr/GRALE/indexes.php?page=aerop

Nous avons donc voté donc contre.

A noter le silence de la CFDT et de FO lors de l’examen de ce point.

 

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