CHSCT du 12 novembre 2018, déclaration commune de la CFDT, de la CGT et de l’UFICT-CGT

La CFDT, la CGT et l’UFICT-CGT ont adopté une déclaration commune et demandé (il y a plusieurs jours) à l’employeur de l’inscrire à l’ordre du jour du CHSCT du 12 novembre 2018.

A l’heure où nous écrivons ces lignes nous ne savons si l’employeur nous permettra de lire cette déclaration…

 

Déclaration des syndicats CFDT, CGT et UFICT CGT du Grand Reims

CHSCT du 12 novembre

 

Les syndicats CFDT, CGT, FO et UFICT-CGT du Grand Reims tiennent à informer le CHSCT et par conséquent l’employeur territorial d’une situation de Risques Psycho Sociaux qui les inquiète particulièrement.

 

Le caractère unitaire de la présente déclaration témoigne de l’acuité de notre inquiétude.

 

Depuis 3 ans un de nos collègues est ce que le langage managérial qualifie pudiquement un incidenté de carrière.

 

Lui considère être victime depuis presque 3 ans de harcèlement progressif et permanent de la part de la hiérarchie du Grand Reims.

 

D’abord en ayant été d’abord mis au placard en mai 2016, sans qu’aucun reproche professionnel ne lui ai jamais été fait.

 

Pour défendre ses droits, il a lancé une procédure juridique administrative au Tribunal Administratif de Chalons, puis à la Cour d’Appel de Nancy ; cette dernière lui a donné raison par un jugement du 17 mai 2018.

 

Malgré ce jugement  en sa faveur, le Grand Reims a décidé de réduire son salaire et de lui retirer la voiture de service qu’il avait depuis 20 ans

 

Il s’agit là de préjudices matériels manifestes.

 

Suite à un entretien le 18 juillet 2018 avec le DGA chargé des Ressources, il a un énorme choc émotionnel ; cet évènement a fait l’objet d’une déclaration d’accident du travail.

 

Malgré les certificats médicaux produits par l’agent et les conclusions de l’expertise médicale initiée par l’employeur reconnaissant l’imputabilité de l’accident au Service, l’employeur attend de nouveaux éléments pour se prononcer… lesquels ?

 

La vive altercation ayant eu lieu à cette date l’a conduit à un congé maladie de 82 jours (2,5 mois).

 

Il s’agit là d’un préjudice moral certain et d’une atteinte aussi réelle à sa santé.

 

Ses demandes de discussions et de négociation sont restées lettre morte.

 

Il en va de même pour nos propres demandes de rencontres avec l’élu au personnel.

 

Depuis sa reprise en octobre, il est dans une situation d’isolement professionnel et de surveillance.

 

Notre collègue se considère en danger, objet d’un harcèlement organisationnel sans qu’aucun responsable ne puisse être identifié.

 

Cette situation personnelle est d’une violence inouïe pour une collègue qui a consacré 34 ans de sa vie professionnelle au service du public.

Il a l’impression d’être jeté dans « une machine à broyer » qui ne tient pas compte de l’humain.

 

Il a envisagé pour mettre fin à ce processus de violence psycho organisationnelle d’attenter à sa vie.

 

Aujourd’hui, il ne demande qu’une seule chose : revenir à la situation antérieure de 2016-2017 sur le salaire et l’octroi du véhicule de service.

 

Au regard des compétences du CHSCT, des responsabilités de l’employeur en matière de santé au travail, il nous semblait important de faire cette déclaration.

 

Il nous semble impératif de rouvrir le dossier RPS, après le diagnostic réalisé par Puzzle concept et les axes de travail pour la prévention des RPS identifiés par ce Cabinet. Et dans la situation présente, de faire appel à d’un expert agréé

 

 

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